Voici LES dix conseils indispensables pour bien réussir la création d’une carte de visite :

Devenue incontournable sur Internet, la publicité est partout : sur les réseaux sociaux, les blogs, les sites culturels… Pourtant, il existe un petit bout de papier, irremplaçable, qui résiste à cette révolution numérique : la carte de visite.
Véritable carte d’identité professionnelle, elle s’échange généreusement lors des conférences, réunions, ou autres rendez-vous fructueux. Mais encore faut-il qu’elle soit efficace, c’est-à-dire qu’elle marque l’esprit du destinataire ! C’est pourquoi quelques petits conseils sont toujours les bienvenus pour créer une carte de visite pertinente et percutante…

1 : Des informations, mais sans exagération

L’essentiel ? Être concis ! En consultant une carte de visite, le lecteur doit pouvoir répondre à trois questions primordiales : – Qui ? (nom de la société, du gérant…)

– Quoi ? (l’activité de l’entreprise ou la fonction du professionnel)
– Comment ? (les coordonnées pour contacter la personne ou un standard)
Une carte de visite n’est pas une brochure : ajouter d’autres informations, souvent superflues, risquerait de noyer les données fondamentales.

2 : Une carte de visite possède 2 faces

Souvent négligé, le verso permet pourtant d’intégrer un complément informatif, un petit bloc-notes personnalisé (très utile pour les professions libérales, afin que le client puisse se remémorer ses prochains rendez-vous), un plan d’accès… Néanmoins, trop d’informations tuant l’information, il est conseillé d’utiliser le verso comme le recto : avec parcimonie.

3 : Le format : originalité ou banalité ?

Certes, la création d’une carte de visite requiert une bonne dose d’imagination, surtout si l’on souhaite que celle-ci sorte du lot ! Mais c’est également prendre le risque, à trop vouloir en faire, de créer une carte de visite inutilisable. Mieux vaut donc privilégier un format standard, de type carte bancaire. Pour une seule et unique bonne raison : une carte de visite de cette taille s’insère sans difficulté dans un portefeuille !

4 : Synonyme de qualité : le grammage

Créer une carte de visite ne se limite pas à sa simple conception graphique, car le toucher est un élément primordial ! En effet, un papier d’une excellente tenue reflétera le professionnalisme de la société. C’est pourquoi il est conseillé d’opter au moins pour un grammage de 250g/m², voire 300g/m². Autre avantage non négligeable d’un papier épais : il est plus rigide, donc plus résistant.

5 : Le design : faut-il sortir des sentiers battus ?

La fonction première d’une carte de visite est de transmettre des informations, mais il est bien évident que plus elle sortira de l’ordinaire, et plus elle marquera son lecteur, en attirant son attention. Un objectif que n’atteindra jamais une carte de visite au design trop neutre ou conformiste. Cependant, si la création d’une carte de visite originale est particulièrement recommandée pour certaines professions artistiques… certains secteurs professionnels, plus traditionnels, sont peu réceptifs aux envolées créatives !

6 : Respecter sa charte graphique

Il faut considérer une carte de visite comme un document officiel de la société : elle doit donc en respecter les codes colorimétriques. Car le prospect, client ou investisseur doit pouvoir la reconnaître, en un seul coup d’œil, parmi toutes les autres… Bref, l’aspect visuel d’une carte de visite doit être cohérent avec la charte graphique de l’entreprise, son logo, etc.

7 : La police d’écriture : rester sobre

Une carte de visite tient dans un portefeuille : ses dimensions ne permettent donc pas de laisser libre cours à toutes les fantaisies. Une seule (voire deux au maximum, en hiérarchisant l’importance des données) police d’écriture est donc souhaitée, afin de ne pas surcharger visuellement l’ensemble (et donc lasser le lecteur). La taille des caractères est au minimum de 7,5 points : inférieure, elle serait peu lisible. A contrario, une police d’écriture trop imposante ne ferait que limiter encore davantage le nombre des informations.

8 : Le sens de lecture

Carte bancaire, badge, carte de fidélité : tous se lisent horizontalement ! La raison en est simple : la création d’une carte de visite dite « en paysage » permet une disposition optimisée des informations, et de manière ordonnée, à gauche et à droite. Tandis que verticalement, les informations donnent l’impression de s’entasser les unes sur les autres.

9 : Ne pas abuser des finitions

Pelliculage mat pour un aspect doux et satiné, pelliculage brillant pour obtenir des couleurs éclatantes, vernis sélectif pour mettre en valeur certaines parties seulement, ou dorure à chaud pour un effet des plus raffinés : les finitions permettent de donner du cachet à une carte de visite. Mais à condition de ne pas en abuser, au risque de créer une carte de visite peu agréable à lire, car trop « chargée » !

10 : Réserver un espace à l’écriture manuscrite

Une carte de visite fonctionnelle est une carte de visite disposant d’un espace réservé à la prise de notes (texte personnalisé destiné à un client, rappel du prochain rendez-vous…). D’où l’intérêt de ne pas surcharger d’emblée le verso, aussi bien pour celui qui distribue la carte de visite que pour celui qui la reçoit !
Enfin, il ne faut pas hésiter à créer plusieurs cartes de visite différentes, en fonction de la cible visée : prospect, client ou investisseur. En effet, les informations peuvent différer selon le destinataire, et la place sur une carte de visite est particulièrement limitée : plutôt que d’essayer d’insérer avec plus ou moins de succès toutes les données, il semble donc plus judicieux de disposer de plusieurs modèles personnalisés.